Être entreprenante

La femme entreprenante

Ne pas confondre avec une dominatrice. (Je ferai d’autres articles pour l’introduction à la domination)
« prendre le contrôle, le pouvoir » être à « l’initiative » tel est la femme entreprenante.
C’est beaucoup plus simple d’accès que de s’imaginer d’emblée avec une tenue en latex ! Autre chose importance selon moi : poser un cadre, on avertit son client « Et si tu me laissais te surprendre ? ».
Ainsi amenée, la scène de « Femme entreprenante » apparaît comme un jeu de rôles ludique. De plus, poser des questions à son client permet de mieux cibler ses attentes, éveiller son intérêt et nous accorder la totale liberté de dire non !
Oser prendre véritablement les choses en mains !

Entreprendre c’est  un jeu de pouvoir dans le respect mutuel. C’est définir avec son client, les contours du scénario.
La femme entreprenante aura un dialogue « sexe » avec son partenaire, elle devra prendre le dessus, poser ses conditions.

S’imposer, donner des instructions : mets-toi comme ci, mets-toi comme ça, tourne-toi, ne bouge plus… etc. Mais entreprendre, ce n’est pas seulement surprendre son client dans son propre plaisir, c’est aussi lui soumettre la façon dont il doit nous en procurer. « Occupe-toi de mes seins », « Prends-moi par les hanches »… On utilise l’impératif et on ne dit pas s’il-te-plaît !
Ce qui donne : laisse-toi faire, laisse-moi faire. L’autre se sent en confiance.

Réveillez votre côté animal, soyez tigresse.

Tout d’abord, on utilise ses ongles et ses dents, pour griffer et mordiller (on n’a pas dit mordre). Le but n’est pas de torturer (sauf si c’est d’un commun accord) mais de chercher la douleur dans sa forme la plus douce. Le Kamasutra propose différentes sortes de griffures, selon le nombre de doigts utilisés, la zone du corps choisie, la force qu’on y met et les traces qu’on y laisse. Idem pour les morsures. Autrement dit, vous n’avez que l’embarras du choix pour surprendre et titiller votre interlocuteur. Ensuite, toujours dans l’esprit animal, on peut donner la fessée… ou plutôt une petite. Encore une fois, le but n’est pas de faire mal. Ici, le simple geste, même très doux, excite. Sans parler du bruit qui suffit à faire grimper la température, osez les bruitages, ils adorent.

Utilisez des accessoires dans le scénario.

De vrais alliés ! Dans le désordre : on pense au foulard, aussi bien pour bander les yeux qu’attacher son partenaire. On peut aussi l’attacher avec son soutien-gorge ou des menottes. On pense aussi à la pince à tétons, conçue pour mesdames, qui peut très bien servir pour monsieur. On attaque en douceur : on commence par mordiller, chercher le gémissement et on pince seulement s’il semble aimer ça ? souvent on entend des grognements dans le téléphone , c’est bon signe, on avance dans la bonne direction. Enfin, si on a un vibro (les brosses à dents électrique font très bien la blague), comment s’en servir sur monsieur ? On lui demande d’écarter les jambes et on vient stimuler la zone du périnée, située entre les testicules et l’anus. Le bruit du petit moteur à travers le téléphone devrait vous aider à bien l’exciter.

Laissez voguer votre imagination. L’essence de l’animatrice de tel rose.

Avoir le dessus, c’est être en mesure de l’écouter. Même si, vous l’avez compris, il ne faut pas passer du jeu à l’abus, surprenez votre client avec tout ce qui vous passe par la tête : utilisez des glaçons (préalablement rincés dans un verre d’eau, sinon ils collent aux muqueuses !), attachez votre partenaire audiotel au radiateur si vous trouvez que les barreaux du lit, c’est trop classique, imposez-lui de se mettre sur le carrelage froid pour un peu de fraîcheur… Bref, soyez créative, c’est vous qui décidez, vous êtes entreprenante. Vous avez le pouvoir sur ce dialogue. Profitez en, imposez vous.

Surtout si vous débutez, testez des choses, osez, amusez vous, ce n’est que de l’audiotel! On ne risque pas grand chose à se tromper, au pire le client raccroche , au mieux vous vous faites de plus en plus confiance. 😉

Virginie